4 conseils pour s’initier au vélo de montagne

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Les séjours de courte ou de longue durée à la montagne sont comme un retour aux sources et donnent toujours l’occasion de se défaire des pressions vécues au quotidien. Certaines activités jugées incontournables doivent être au programme pour profiter pleinement de l’air pur de ces localités. Les randonnées ou les balades à vélo en font partie, raison pour laquelle les personnes qui ne savent pas monter sur ces deux-roues doivent apprendre et connaître les petites astuces.

1. Avoir les bons équipements

Savoir monter à vélo n’est pas suffisant pour sillonner les petits sentiers des montagnes et découvrir la nature. Cyclistes ou amateurs, toutes les personnes qui prévoient de pratiquer cette activité doivent se préparer et porter les bons équipements. Sont obligatoires, les vêtements de sport et le casque de vélo pour une meilleure protection en cas de chute ou d’incident malencontreux. Les autres accessoires de vélo tels que les protège-genoux, les protège-coudes, les lunettes, les gants, les chaussures dotées d’une bonne adhérence et les cuissards sont également indispensables. Les vêtements et les équipements susmentionnés constituent le strict minimum que les personnes qui désirent s’initier au vélo de montagne doivent posséder. Les accidents sont imprévisibles et le risque zéro n’existe pas, surtout pour les aventuriers qui désirent découvrir de nouvelles contrées, autant de raison pour se protéger.

2. Disposer d’un vélo de qualité et à la bonne taille

Le principal élément dont il faut disposer est le vélo. Nouvel achat ou location, peu importe la manière de se le procurer, l’état des pièces qui suivent doit être considéré. Les freins, les pédales, la garde boue, les pneus, la fourche, le guidon et les roues doivent être en excellent état. La vérification est de rigueur, surtout pour les modèles loués qui peuvent présenter des marques d’usure. Pour ce type d’activité, les vélos de route sont parfaits. La manière la plus simple de vérifier la hauteur de l’engin est de se positionner dessus. La personne doit pouvoir poser les bouts de ses pieds à terre même en étant sur la selle. Un essai n’est pas de trop pour vérifier l’état du vélo et pour avoir la certitude que le modèle sélectionné est le bon.

3. Garder son calme et sélectionner les sentiers adaptés à son niveau

Les débutants, notamment les enfants, doivent suivre une initiation de base dans les centres qui se consacrent à ce genre d’activités. En plus de faire découvrir cette discipline aux nouveaux adeptes, les coachs qui les accompagnent veillent à leur fournir les différentes techniques et astuces à savoir. Le calme et la maîtrise de soi sont essentiels puisque paniquer ne sert à rien et peut faire tomber. Les coachs apprennent comment réagir face aux obstacles et autres. Les pratiques s’effectuent sur des sentiers destinés aux apprenants, avant de pouvoir suivre les itinéraires classiques dans les montagnes. Ces chemins à parcourir équivalent à des pistes larges avec plus ou moins d’obstacles et de dénivelés selon le niveau. Durant l’entraînement, l’intéressé s’habitue au freinage, au pédalage, aux changements de vitesse, aux mouvements de son vélo et aux différents types de terrain. Une fois l’initiation au centre terminée, les cyclistes doivent pratiquer régulièrement pour être en mesure d’apprivoiser le terrain et pour maîtriser leur déplacement à vélo.

4. Appréhender les techniques de base

Pédaler ne suffit pas pour bien conduire un vélo de montagne. Les techniques de base doivent être maîtrisées pour serpenter aisément les sentiers, lors d’une randonnée ou autres. Le premier réflexe à avoir est la projection du regard loin vers l’avant (10 mètres environ). L’adoption de cette habitude facilite la conduite et évite les obstacles. Effectivement, cette technique permet d’être constamment aux aguets et de pouvoir faire face aux imprévues qui peuvent se présenter sur la piste. Les obstacles et les virages sont beaucoup mieux appréhendés et le freinage se fait en douce. Les bons mouvements doivent être adoptés lors des virages. Le cycliste doit bien lâcher le bas et le haut de son corps pour avoir la souplesse adéquate lors des passages aux tournants. Ce dernier doit également savoir adapter le centre de gravité de son poids, en parcourant les virages.

Les descentes ne doivent pas être des moments de dégringolade puisque des techniques sont essentielles. Un bon cycliste bat ses ailes, c'est-à-dire qu’il fléchit ses coudes, ouvre ses genoux et positionne ses fesses en arrière mais pas sur la selle. Les montées semblent rudes mais pas forcément difficiles. Une bonne position sur le vélo aide à être d’attaque pour réussir l’ascension avec facilité. Le cycliste doit rapprocher son menton et son corps tout près du guidon pour favoriser le rapprochement de son centre de gravité. En cas d’obstacles, ce dernier ne doit pas rester assis sur la selle. Ces techniques ne se maîtrisent pas en deux temps trois mouvements, des pratiques régulières permettent de les adopter.

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