Comment débuter le canyoning?

Publié le : 13 novembre 20206 mins de lecture
Le canyoning ou torrentisimo se compose de ruisseaux descendants et d’étroits ravins rocheux formés par l’eau. Plongée, toboggans sur toboggans, passages d’escalade, descentes à couper le souffle dans des bassins d’eau cristalline sont le sel de ce sport collectif au charme exploratoire incontestable, qui a l’avantage de favoriser la socialisation et beaucoup de plaisir. Une activité de grand attrait mais potentiellement dangereuse qui nécessite des compétences techniques de dérivation spéléologique et alpiniste combinées à une connaissance spécifique de l’environnement des gorges et de la rivière. Pour cette raison, la réponse à la question classique de savoir comment faire du canyoning est très délicate.

Comment débuter le canyoning?

Vous pouvez repartir de zéro sans problème, affrontant évidemment l’expérience progressivement et mieux si vous êtes accompagné d’amis véritablement experts ou de professionnels certifiés du secteur. De plus, il faut considérer que le canyoning est un sport qui se prête à être pratiqué en petits groupes car il favorise la socialisation et le plaisir. Évitez absolument le bricolage improvisé et la descente d’itinéraires en solo sans l’expérience nécessaire.

Une question incontournable… Quels sont les principaux dangers du canyoning?

Les principaux dangers du canyoning sont liés à l’environnement inhospitalier dans lequel il se déroule. L’eau, parfois tourbillonnante et parfois froide, la descente de zones verticales, les roches glissantes, le débit des rivières, le changement de temps, sont des facteurs qui doivent être connus et traités à l’avance.

Comme pour la montagne en général, il est également juste de distinguer deux types de dangers pour le canyoning:

Les dangers objectifs   dépendent des lois naturelles qui caractérisent un environnement donné. Dans le cas particulier du canyoning, il y a des crues soudaines (crues éclair), de l’eau froide, des changements brusques de temps, des chutes de pierres.

Les dangers subjectifs  peuvent être attribués à des erreurs d’évaluation ou à des déficiences psychophysiques des personnes.

Cette catégorie comprend les inexpériences techniques (mauvaises manœuvres de corde, doubles cordes bloquées sous un courant d’eau, etc …), les difficultés de nage, la non-préparation par rapport au parcours (on ne sait pas, trop débit d’eau, il est très long, etc …), l’impossibilité de monter, etc …

Les dangers objectifs peuvent être réduits, mais pas complètement éliminés. Les subjectifs dépendent plutôt du niveau de préparation des gens. Pour cette raison, il n’est jamais conseillé de s’attaquer à un canyon sans préparation technique adéquate et sans l’équipement nécessaire.

Une préparation physique spécifique est-elle nécessaire pour pratiquer le canyoning?

Il n’est pas nécessaire de posséder des compétences athlétiques particulières et même pas de pratiquer un entraînement spécifique. Les qualités préférentielles sont cependant une bonne résistance aux efforts prolongés et de bonnes capacités de nage et d’escalade. Le froid et le manque d’habitude de bouger avec une combinaison peuvent entraîner une consommation d’énergie plus élevée que ce à quoi on pourrait s’attendre. Les itinéraires ont une durée moyenne comprise entre 2 et 8 heures.

Quel équipement est nécessaire pour les descentes en canyoning?

Les matériaux utilisés en canyoning sont de types différents. Il y a ceux qui ont à voir avec l’eau, comme les chaussures en néoprène et les combinaisons qui doivent garantir la stabilité thermique du porteur: éléments fondamentaux également pour la survie, en cas d’accident, qui ne peuvent donc pas être remplacés par matériaux de mauvaise qualité et d’une fiabilité douteuse. Ensuite, il y a le casque, pas n’importe lequel mais approuvé pour les chutes de pierres, car nous sommes en montagne et cela peut arriver. Le harnais spécifique , qui ne peut pas être le même que l’escalade car il doit également être adapté à l’eau. Puis descendeurs, cordes qui ont une couleur, une longueur et un sceau particuliers parce qu’ils sont utilisés dans l’eau.

Bien entendu, pour obtenir une sécurité maximale de ces matériaux, il est important de savoir les utiliser correctement, en adaptant leur utilisation au type d’obstacles et au milieu aquatique en particulier.

Quant à l’escalade, y a-t-il un tableau des difficultés en canyoning?

Bien sûr, même pour les canyons, il existe des échelles de difficulté principalement liées à trois facteurs différents:

  • Verticalité . La lettre «v» suivie d’un chiffre de 1 à 7 (laissant l’échelle ouverte vers le haut) en raison des difficultés liées à la verticalité.
  • Aquaticité . La lettre «a» suivie d’un chiffre de 1 à 7 (laissant l’échelle ouverte vers le haut) en raison des difficultés liées à l’utilisation aquatique.
  • Engagement et durée. Un chiffre romain de I à VI pour l’engagement et la durée (en laissant l’échelle ouverte vers le haut)

Sur un itinéraire, éviter un obstacle ou utiliser une technique spécifique (rappel guidé…) peut entraîner une baisse de prix. Les sauts sont généralement considérés comme facultatifs.

L’évaluation est valable pour un débit moyen ou ordinaire, en période de pratique normale, donc avec un niveau relativement bas mais pas nécessairement en période sèche. Il est également destiné à une pratique normale et raisonnée, dans un contexte de sécurité et d’efficacité des mouvements (une recherche personnelle pour augmenter la difficulté n’ajoutera rien au prix initial).

 

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